Réflexion actuelle sur les oiseaux
Sur le site de Vox, avec la collaboration de l’homme de science Gary Langham, la journaliste Susannah Locke fait le point sur la vie des oiseaux après 115 années de recensement des oiseaux de Noël, une initiative de la Société Audubon. Les observations se font du 14 décembre au 5 janvier.
On trouvera ici l’échange entre Locke et Langham. En voici des extraits.
À ce jour, nous sommes en mesure de dire que le réchauffement de la température va présenter un véritable défi pour plus de la moitié des espèces aviaires en Amérique du Nord, que déjà des espèces communes comme le Merle d’Amérique et l’Alouette cornue déclinent depuis 40 ans.
Au chapitre des bonnes nouvelles, il faut saluer le bannissement du DDT en Amérique du Nord au début des années 1970, véritable pollution qui amincissait la coquille des œufs au point où l’oiseau, en les couvant, la cassait. On remarque aussi que, partout dans les régions où on s’est battu pour le maintien des lieux humides, la plupart des espèces augmentent le nombre de leurs individus. Dans ce cas, les oiseaux répondent bien à l’intervention humaine.
Selon Langham, le premier loisir des Américains est le jardinage. Mais, tout de suite, vient en seconde place, l’observation des oiseaux, à laquelle se consacrent 58 millions de personnes. Pour le spécialiste, c’est là leur lien important avec la nature; les oiseaux vivent autour de nous et, toujours, nous les voyons s’activer et les entendons.
Autre nouvelle : il est possible que nous soyons témoins cette année d’une «invasion» de Harfangs des neiges; du moins, on prévoit qu’il descendra plus au sud qu’à l’habitude.
Et, au moins pour l’instant, on ne recommande vraiment pas l’usage de drones pour le recensement des oiseaux. Mais l’enregistrement de chants qu’on décrypte par la suite, de retour à la maison ou autrement, est tout à fait acceptable.
Ci-haut, le Merle d’Amérique, bien sûr.
Dans ce billet, le caractère gras est de moi.