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Cher douanier

maine central railroadLa Gazette de Joliette du 1er septembre 1885 extrait du journal Le Travailleur, de Worcester (Connecticut), l’article suivant intitulé «Imbécilité d’un employé de douane».

Deux jeunes Canadiennes françaises arrivant des États-Unis ont été surprises de se voir accoster, sur le convoi du Vermont Central, par un officier de douane canadien qui réclama de l’une d’elles un impôt sur le parasol qu’elle portait.

La jeune fille n’avait qu’un seul parasol et il n’était pas neuf; cependant on lui a fait payer un droit de 65 cents.

L’officier allait en agir de la même façon pour son chapeau lorsque sa sœur s’interposa et le douanier, voyant l’attitude énergique de celle-ci, n’osa pas insister.

Ces dames se nomment Guilbert et sont descendues à l’hôtel du Canada, à Montréal, tenu par M. Giguère; elles arrivaient de Putnam, Conn., et ne sont pas flattées de la réception qu’on leur a faite au pays natal.

Le nom de l’officier en question est Ed. Round. Nous espérons que le département des douanes va lui donner sans délai les instructions dont il paraît avoir besoin, s’il ne lui manque pas autre chose de plus important.

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