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Le chroniqueur de La Tribune à Saint-Hyacinthe a le cœur heureux

Température. Superbe, admirable, tout ce que nous pouvons désirer de mieux.

Tout renaît à la vie, l’herbe pousse, les arbres se couvrent déjà de feuilles, les lilas préparent leurs bouquets, les pruniers sont tous en fleurs. C’est assez dire que la végétation marche à grands pas. Nous sommes près de trois semaines en avant sur l’année dernière. La bienfaisante pluie de mercredi est venue rafraîchir et donner un nouvel et puissant effort à la végétation. Les travaux des champs sont très avancés.

Mais, une semaine plus tard, il déchante.

La semaine dernière, nous brûlions sous un soleil ardent et une atmosphère à 80 et 90 degrés; cette semaine, nous frissonnons sous nos pardessus. Samedi, vers 5 heures, un violent orage avec accompagnement d’éclairs et de tonnerre s’est abattu sur notre ville. Ce fut un sauve-qui-peut général. Notre marché s’est trouvé désert comme par enchantement.

 

La Tribune, 10 et 17 mai 1895.

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