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L’acquisition de connaissances simples à travers une documentation fort spécialisée

Souvent, je me dis «L’information nous saute au visage, il faut savoir l’attraper». Exemple.

Lors de la rencontre organisée par la Maison Léon-Provancher, le 7 mai dernier, sur De la Visite venue d’ailleurs, il y avait Jean Denis Brisson, agrobiologiste taxinomiste.

Après l’événement, Jean-Denis me laisse une copie de ces quatre derniers articles sur des sujets très pointus publiés dans la revue scientifique Le Naturaliste Canadien : une nouvelle araignée découverte au Québec, le saltique d’Adanson, les araignées sauteuse P. audax et trétragnathe, un couple d’escargots de Bourgogne, et un coléoptère, le Ténébrion des écuries. Allons-y voir.

J’échappe ici, en vrac, des informations tirées des documents de Jean Denis que nous pouvons tous comprendre.

«Le nombre d’espèces d’araignées du Québec totalise 677 parmi les 1 413 que compte le Canada.»

«Le présence d’espèces anthropodes [animaux invertébrés articulés] introduits, généralement des espèces plutôt indésirables que nuisibles, est fréquemment rapportée, notamment dans les serres des jardins botaniques, les aménagements tropicaux des hôtels, les centres de congrès, etc.»

«L’introduction d’araignées est un phénomène constant sur les divers continents et l’Amérique du Nord n’y fait pas exception.»

«Le Québec compterait environ 225 espèces de mollusques non marins, avec au moins 83 espèces d’escargots terrestres, dont près de 30 introduites. Par comparaison, le Maine compte 76 espèces d’escargots et 16 espèces de limaces, dont 4 espèces d’escargots et 11 de limaces introduites d’Europe.»

«L’escargot des jardins ou l’escargot des Vikings était déjà présent en Amérique du Nord lorsque Jacques Cartier la visita.»

«L’escargot des jardins se distingue d’un autre escargot de plus en plus commun dans la région de Montréal et de dimension similaire, l’escargot des bois. Ce petit escargot circulaire, d’environ 2,5 cm de diamètre, n’est pas toujours rayé et il porte un cercle brun foncé sur le pourtour de l’ouverture, mais celle-ci peut être blanche. Le corps de ce dernier est noir, tandis que celui de l’escargot des jardins est beige tout comme celui de l’escargot de Bourgogne.»

«L’escargot des jardins et l’escargot des bois ne causent pas de dommages importants dans les jardins, car ils se nourrissent de matières en décomposition et de bactéries colonisant les surfaces tant des plantes que des substrats inertes (dormants de chemins de fer, bacs, pots de fleurs, etc.»

«Les escargots de Bourgogne, comme la majorité des escargots, sont hermaphrodites, mais ils ont besoin d’autres individus pour se féconder mutuellement.»

 

Références pour les personnes se sentant d’attaque :

Jean Denis Brisson et Claude Simard, «Première mention du saltique d’Adanson, Hasarius adansoni (Savigny et Audoin, 1825) (Araneae : Salticidae : Hasariinae), au Canada», Le Naturaliste canadien, 137, no 2, été 2013 : 41-47.

Jean Denis Brisson, Claude Simard, Jean Brodeur et David Martineau, «Premières mentions des araignées (Araneae) Phidippus audax Hentz, 1845 (Salticidae) et Tetragnatha viridis Walckenaer, 1841 (Tetragnathidae) au Québec», Le Naturaliste canadien, 137, no 1, hiver 2013 : 33-38.

Jean Denis Brisson, Rachèle Roy, Benoit-Olivier Ouellet et Philippe Nadeau, «Découverte d’un couple de l’escargot de Bourgogne au Québec et quelques remarques sur nos escargots Hélicidés (Mollusques)», Le Naturaliste canadien, 137, no 1, hiver 2013 : 39-44.

Jean Denis Brisson et Michel Racine, «Découverte de Blaps lethifera lethifera Marsham, 1802 (Coleoptera : Tenebrionidae : Tenebriononae : Blaptini) au Canada, Le Naturaliste canadien, 137, no 1, hiver 2013 : 16-24.

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