M’avez-vous dit que vous avez des punaises de lit ?

Oh la la ! Je compatis avec vous. Même si ce n’est pas une mince tache, on peut cependant en venir à bout. Ne traînez pas toutefois, ce ne peut qu’être pire. Le Franco-canadien fait sa une avec ce sujet le 9 mars 1888.

Voici la manière la plus pratique de se débarrasser à tout jamais des punaises :

Moyen reposant uniquement sur l’emploi d’une dissolution bouillante de parties de savon vert dans 100 parties d’eau.

On enlève la tenture de la chambre; au besoin, on élargit les fissures des parois pour faciliter l’introduction de l’eau de savon; on démonte le lit, et, avec une éponge emmanchée au bout d’un bâton, on lave d’eau de savon, — maintenue bouillantes —, les murs, les pièces du lit, toutes les boiseries, les fissures du plafond et du parquet.

On change les rideaux, les couvertures, que l’on expose pendant quelques jours au soleil; on renouvelle la paillasse, l’enveloppe du sommier, s’il y a en un; on lave la laine des matelas et les toiles à l’eau bouillante.

Enfin, après ces lavages minutieux, on bouche au mastic toutes les fentes, et l’on pose de nouvelles tentures.

Il y a deux ans, au moment où on évoquait la présence de punaises de lit dans certains hôtels du Québec, et alors que j’allais parler de la vie autrefois aux enfants de la seconde moitié du primaire à Saint-Apollinaire, une fillette me demande : «Est-ce qu’ils avaient des punaises de lit autrefois ?» Je lui ai répondu : «Bien sûr, chatte.»

La photographie de la punaise de lits provient de la page Wikipédia consacrée à cet insecte nocturne.