Le mouvement perpétuel
Voilà plusieurs centaines d’années que, ça et là, quelqu’un cherche à mettre au point une machine autonome, actionnée par son propre mouvement, et sans qu’elle ne perde de son énergie.
Johann Ernst Elias Bessler (1681-1745), inventeur allemand, était un têtu en ce domaine. Il a créé de nombreuses machines qu’il présentait comme étant à mouvement perpétuel.
Mais il y a Édouard Moreau également. Le 1er mars 1895, l’hebdomadaire La Tribune, de Saint-Hyacinthe, nous prévient que celui-ci y est arrivé.
L’Étoile, de Lowell, Mass., nous apprend qu’un canadien, M. Édouard Moreau, vient de découvrir le mouvement perpétuel et que depuis un mois le mécanisme, mû par on ne sait quoi, fonctionne à merveille. Au départ, le mécanisme fonctionne assez lentement, puis le mouvement s’accélère et il faut un régulateur pour ralentir la machine. M. Moreau va, dit-on, faire breveter son invention.
Cette annonce ne semble jamais avoir eu de suite.
L’image ci-haut est la reconstitution spéculative de la roue de Bessler, une de ses machines à mouvement perpétuel. On trouvera l’image sur la page Wikipédia consacrée à Johann Ernst Elias Bessler.
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