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À nouveau une observation céleste

En 1900, on dirait bien qu’on porte davantage attention au ciel qu’aujourd’hui. Du moins, les journaux d’alors aiment signaler à leurs lecteurs ce qui se passe dans le ciel d’extraordinaire. Voilà, par exemple, que le quotidien montréalais La Patrie du lundi 8 février 1886 s’attarde à décrire ce qu’il dit être Un phénomène.

Samedi soir, plusieurs personnes remarquèrent un phénomène des plus singuliers dans le firmament. Quelques minutes avant minuit, un nuage brillant, qui paraissait être à première vue le reflet d’un incendie, paraissait à l’horizon.

Une raie de feu s’en échappa et s’élança jusqu’au zénith, ayant l’apparence d’un large cimeterre. M. McLeod, professeur d’astronomie au collège McGill et qui réside à l’observatoire de l’université, prétend que le phénomène prenait naissance d’un point du firmament à 79 degrés à l’ouest de la ligne nord et se dirigeait vers Vénus, s’étendant à une hauteur de 60 degrés.

La couleur au sommet était d’un orange pâle qui s’accusait petit à petit en descendant jusqu’à ce qu’elle devint d’un rouge foncé à la base. La lumière fut des plus vives quelques minutes après minuit et se maintint ainsi jusque vers une heure du matin. Puis elle s’effaça petit à petit quand à une heure et demie elle disparut complètement.

Et L’Étoile du Nord, l’hebdomadaire de Joliette, de rajouter l 13 février 1886 : «Suivant les probabilités, il s’agissait d’une réflexion venant de la terre et elle a pu être causée par la présence de la neige dans l’atmosphère.»

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