«Les progrès des inventions depuis 1845»
Visite des bureaux de la revue Scientific American. Voilà ce que nous propose La Tribune (Saint-Hyacinthe) du 18 octobre 1889.
En l’année 1845, les propriétaires du Scientific American commençaient la publication de ce journal et peu après ouvraient un bureau de patentes [plutôt que patentes, il faudrait, bien sûr, lire brevets] pour inventions aux États-Unis et à l’étranger. En 1845, il n’y eut que 502 patentes d’émises du bureau des patentes des E. U. et l’émission totale de l’établissement du Bureau des Patentes à la fin de cette année était de 4,347.
Jusqu’au 1er juillet cette année, il y a eu d’accordées 406,413, c’est-à-dire que depuis la publication du Scientific American il y a eu 402,166 patentes d’accordées. Il est probable que plusieurs de nos lecteurs ont eu des rapports avec les bureaux du Scientific American, à New-York ou Washington, et savent comment se font les affaires chez Munn & cie, mais ceux qui n’ont pas eu cet avantage seront curieux de savoir quelque chose de ce bureau de patentes, le plus considérable au monde.
Les personnes qui visitent pour la première fois les bureaux du Scientific American au No 361 Broadway N. Y. sont surprises de trouver des salles si richement meublées, ses énormes coffres de sûreté et ses centaines de dessinateurs, de copistes et de commis.
En conversant avec un des employés de l’établissement qui avait commencé avec le bureau il y a plus de 40 ans, j’ai appris que cette maison avait fait application pour au-delà de 100,000 inventions aux États-Unis et plusieurs milliers à l’étranger.
Il n’y a pas seulement le Scientific American qui occupe les centaines d’ouvriers de Munn & cie. Mais un grand nombre sont employés aux quatre publications par semaine et chaque mois du No 361 Broadway N. Y.
Le Scientific American, le Scientific American Supplement, l’édition pour l’étranger du Scientific American, l’édition des Architects & Builders.
Les deux premières paraissent chaque semaine et les deux dernières le 1er de chaque mois.
Ci-haut, Thomas Edison, bien concentré, à l’écoute de son phonographe. On retrouve cette image sur la page Wikipédia consacrée au mot «Inventeur».