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Où va donc le Québec ?

Habituellement, après avoir lu mes journaux et revues format papier, les voilà dans le bac de recyclage. Mais, cette semaine, j’ai conservé la page Idées du journal Le Devoir du mercredi 31 juillet, car j’ai bien aimé la chronique de la journaliste, réalisatrice et scénariste de films Francine Pelletier.

Souvent, on se demande «Qu’arrive-t-il avec le Québec sur le plan politique ?» Et Pelletier de débuter sa chronique par cette question : «Sommes-nous une race de pâtes molles incapable d’exprimer sa colère, de montrer les dents ?…»

Au trois-quarts de sa démarche, elle est bien obligée de constater qu’au Québec, «le nationalisme mou est un fait incontournable, même les soirs de référendum».

Et j’aime lorsqu’elle ajoute tout de suite : «On peut s’en mordre les pouces, si on veut, mais il y a aussi de bonnes raisons derrière cette supposée nonchalance. Les Québécois exultent ailleurs que dans l’arène politique; ils triomphent dans la création. La production culturelle est proprement phénoménale depuis 50 ans. En littérature, théâtre, improvisation, cirque, humour, musique, cinéma, et quoi encore, en animation ? Le Québec ne laisse pas sa place. Je pense que ça joue. Plutôt que de jeter son dévolu dans la survie politique, l’indépendance pure et dure, le Québec choisit d’emblée la survie culturelle. Comme si on prenait un raccourci, en fait, puisque le but de l’indépendance, c’est évidemment la pérennité culturelle. Il y a un phénomène de vases communicants qui verse la soif de survie dans un champ plutôt que dans l’autre.»

Il y a là clairvoyance. Il ne faut pas désespérer de nous, bien au contraire. Les créatrices, les créateurs d’ici filent leur chemin, sont au travail depuis longtemps. Proposant très souvent des œuvres d’une très grande qualité.

 

On trouvera l’article complet de Francine Pelletier sur le site du journal Le Devoir ou le blogue de la journaliste.

L’image ci-haut nous offre une vue en plongée d’une équipe de VOX sur le Quai des cageux à Québec à l’été 2012. Photographie de Guillaume Bergeron.

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