De la belle visite, Idir
Aujourd’hui, samedi, à Québec, un bien sympathique personnage s’amène en spectacle, avec ses musiciens, au Palais Montcalm. Hamid Cheriet pour l’état civil, il prend le nom d’Idir en hommage à une tradition ancestrale berbère qui veut que l’on baptise de ce prénom, signifiant «Il vivra», tout bébé fragile.
Étudiant en géologie d’abord, se destinant à une carrière dans l’industrie pétrolière, puis devenu chanteur et auteur-compositeur-interprète, il est Kabyle et vient des hauteurs enneigées de l’Algérie. Depuis 1975, il habite la France, car, au milieu des années 1970, le Front de libération nationale, craignant que les chanteurs kabyles ne se mettent à remplir les stades, interdit ces derniers de scène.
Il me semble bien qu’Idir en est à sa première visite au Québec. J’ai eu le grand plaisir de le découvrir en France et cette soirée, j’en suis certain, sera fort sympathique.
Cette photographie de lui vient de la page Wikipédia qui lui est consacrée et sur laquelle vous trouverez beaucoup d’info sur ce cher Idir.
On peut l’entendre ici : http://www.youtube.com/watch?v=JCpc7ch4nd4
Merci à Rabah Mezouane pour les détails sur le vie d’Idir.
Hier, 15 mars, Il y avait un article d’Yves Bernard dans Le Devoir. Et, ô bonheur, je viens de trouver chez mon disquaire, un vrai de vrai disquaire, le dernier disque d’Idir, Neveo, lancé en France sur l’étiquette Columbia le 4 février dernier. Bien beau disque, fort varié. Merci, chère Sarah. Magicienne.
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