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Une autre page dans l’histoire du mieux vivre ensemble sur la Planète

À l’automne 1894, le gouvernement américain adresse à la presse canadienne un état de la situation dans certains de ses «départements». Dans celui sur les Postes, le journal La Patrie du 29 novembre 1894 puise les renseignements suivants :

Sans suivre M. Bissell, maître général des postes, dans tous les intéressants détails qu’il donne et les chiffres qu’il aligne, nous détacherons de ce rapport le chapitre relatif à l’Union postale universelle. Au point de vue de son étendue territoriale, l’Union postale universelle n’a rien gagné pendant l’année qui vient de s’écouler, elle n’a plus de grandes chances de s’étendre, puisque la Chine, la colonie du Cap, l’État libre d’Orange et quelque groupes d’îles sont les seuls pays qui ne font pas partie de cette confédération des nations. Il n’y a pas eu non plus de changements dans les règlements régissant les échanges en matières postales entre les nations, car il y a fort peu à améliorer dans ce service, et rétrograder est impossible.

Actuellement, moyennant la faible somme de 5 cents, une lettre ordinaire peut aller en toute sécurité et par les voies les plus rapides jusqu’aux points les plus reculés du monde, et parvenir, après avoir traversé souvent plusieurs pays, entre les mains du destinataire parfaitement intacte, sans que le secret en ait été violé. Ce résultat merveilleux est en grande partie l’œuvre du congrès universel des postes, composé de représentants de presque toutes les nations du monde et qui se réunit tous les cinq ans pour aviser aux améliorations à introduire dans le service international. Le premier congrès s’est tenu à Paris en 1863 et c’est là qu’ont été posées les bases de l’Union postale. Le prochain congrès se tiendra à Washington en 1897.

Au rapport du directeur général des postes est annexé un autre rapport de M. Brooks, surintendant du service des malles pour l’étranger, qui dit, en parlant du transport des malles à travers l’Atlantique :

« Toute la marine marchande transatlantique est à la disposition du département des postes pour les transport des malles des États-Unis moyennant les prix offerts par le département. En conséquence, les malles pour la Grande-Bretagne et le continent européen sont expédiées par chaque steamer rapide. La rapidité du transport est la seule condition envisagée dans l’expédition des malles, et la lettre à destination de l’Europe qu’on jette négligemment dans une boîte aux lettres au coin d’une rue voyagera aussi rapidement que la lettre ayant la même destination sur laquelle on aura pris soin d’indiquer qu’elle doit partir par tel ou tel steamer. Toutes choses étant d’ailleurs égales, la préférence est toujours donnée aux steamers naviguant sous pavillon américain. »

 

Habituellement, au dos des cartes postales, que de banalités ! Genre Faisons un beau voyage. Pensons à vous. Aurons beaucoup de choses à vous raconter. J’aime beaucoup le texte de celle-ci. Très intéressante cette ville, proposant de nombreux endroits riches d’histoire. De belles fortifications et des rues très étroites. On y parle surtout français.

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