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Les fantaisies du français

Le 27 octobre 1906, l’hebdomadaire montréalais, l’Album universel, histoire d’y aller d’un propos léger, s’attarde à nous étonner. Voyez.

La langue française est le plus harmonieux des langages. Pourtant elle a ses fantaisies, déconcertantes pour les étrangers, ainsi que le prouvent les quelques phrases fort amusantes que voici :

 

 

Nous portions nos portions.
Les poules du couvent couvent.
Mes fils ont cassé mes fils.
Il est de l’est.
Je vis ces vis.
Cet homme est fier, peut-on s’y fier ?
Nous éditions de belles éditions.
Nous relations ces relations intéressantes.
Nous acceptions ces diverses acceptions de mots.
Nous inspections les inspections elles-mêmes.
Nous exceptions ces exceptions.
Je suis content qu’ils content cette histoire.
Il convient qu’ils convient leurs amis.
Ils ont un caractère violent; ils violent leurs promesses.
Ces dames se parent de fleurs pour leurs parents.
Ils expédient leurs lettres, c’est un bon expédient.
Nos intentions sont que nous intentions ce procès.
Ils négligent leurs devoirs, je suis moins négligent.
Nous objections beaucoup de choses contre vos objections.
Ces cuisiniers excellent à faire ce plat excellent.
Les poissons affluent à un affluent de la rivière, etc., etc.

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