La marguerite jaune
Aussi loin que je me rappelle, on l’a toujours appelée la marguerite jaune. Mais elle a pour nom officiel Rudbeckie hérissée (Rudbeckia hirta, Black-eyed Susan).
Voilà une des très rares plantes à nous être venue de l’Ouest. Dans leur ouvrage Les mauvaises herbes du Canada (Ottawa, ministère de l’Agriculture, 1906), George H. Clark et James Fletcher écrivent à son sujet : La belle MARGUERITE ORANGÉE (Yellow Daisy) a des capitules de mêmes dimensions que la précédente [la marguerite blanche], mais à fleurons à languette sur le bord tout autour, d’un orangé doré très brillant et à disque en forme de cone de couleur pourpre foncé. Au contraire de la plupart des plantes introduites sur ce continent qui s’avancent de l’est vers l’ouest suivant le courant de la civilisation, cette plante des plaines de l’Ouest s’est répandue vers l’est, la graine étant probablement apportée dans celles des graminées et des trèfles; et maintenant on la rencontre assez souvent dans toutes les provinces du Canada.
Dans l’ouvrage magnifique publié par le Montreal Star, Wild flowers of Canada (Montréal, 1894), on l’appelle aussi Cone-flower et les enfants de l’ouest du continent diraient Nigger head. Cette plante, affirme-t-on, pousse dans les terrains secs et toute sa beauté réside dans sa fleur. « It would be difficult to imagine a more brilliant sight than a field in June or July covered with these flowers. » Elle doit son nom au grand Carl von Linné (1707-1778), qui a jeté les bases de la taxonomie moderne et l’a appelée ainsi en l’honneur de Rudbeck, qui l’a précédé comme professeur de botanique à l’université d’Uppsala, en Suède.
Justement….je me demandais aujourd’hui même le nom réel de cette belle fleur que, bien sur, nous connaissons sous le nom de Marguerite Jaune, et que j,ai autous du chalet, sous les soins de on épouse.
Amusant de trouver votre commentaire en date de cette journée précise.
oups..j’oubliais.en reférence au nom anglais populaire de la fleur….mon épouse s’appelle Suzanne….mais avec des yeux noisette…
Ô tout le plaisir est pour moi alors, cher Monsieur Pedneau ! Mes amitiés à vous et à votre chère épouse qui non seulement a le nom de cette belle fleur, mais également la couleur des yeux, ma foi !