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Espérez-vous un valentin ?

Bien oui, le 14 février s’en vient, jour de la Saint-Valentin. Au début du 20e siècle, il est coutume d’envoyer ou de recevoir des valentins. On en trouve généralement tout un choix dans les librairies des villes. Des méchants, comme des jolis comme tout. Beaucoup ne sont pas signés. À vous de deviner l’envoyeur.

Voici à ce sujet deux courts textes du journal Le Soleil à Québec. Le premier est daté du 31 janvier 1908.

Prenez garde. C’est demain le 1er février, et il paraît que dans l’année bissextile, tout comme dans les autres, les valentins sont de mode; cette coutume absurde fera donc des victimes. Heureusement qu’il y a des valentins qui sont « beaux comme des cœurs », et que ces derniers, il va sans dire, sont destinés aux jeunes filles, qui seront perplexes avant de savoir d’où vient le charmant envoi. Oh ! les coutumes !

Le second paraît dans l’édition du 2 février 1909.

Février est le mois des valentins et déjà les vitrines des libraires en exposent de toutes sortes, de très riches et jolis dont la réception fera tressaillir de joie plus d’un cœur; d’autres laids, hideux même, qui feront faire laide grimace à ceux qui les recevront et qui se creuseront la tête pour deviner le nom de celui qui l’aura adressé.

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