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La solitude hivernale de l’épouvantail

Libéré de son travail de veilleur, à quoi peut bien penser un épouvantail en hiver ? Songe-t-il au temps qui fuit ? Espère-t-il la venue, ne serait-ce que pour quelques heures, d’une volée de petits oiseaux des neiges à ses pieds ? Et le soir, dans la tempête, entre chien et loup, sait-il qu’il se fait soudain fantôme, même accompagné de Madame ?

Voici deux haïku tirés du livre Haïku (Avant-propos et texte français de Roger Munier, Tournai (Belgique), Éditions Fayard, 1978). Le premier du Japonais Kikaku (p. 138) et le second du Japonais Issa (toujours p. 138).

L’hiver venu
les corbeaux se perchent
sur l’épouvantail

Le froid
d’où vient-il donc
ô épouvantail ?

Longue vie, épouvantail ! Te voici dans un pays d’hivers aussi.

Sur l’image du haut comme celle du bas, à gauche, voici Irma, l’épouvantail de Julie Laroche, à Saint-Flavien. Au centre, voilà Le Mexicain, l’épouvantail de Marguerite Blais, à Dosquet. La dernière image fut prise récemment au 515, côte Sainte-Anne, à Sainte-Anne-de-Beaupré, par mon ami Pierre Bernier, Pierr…….o Vélo.

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