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Un hebdo de Saint-Jean-d’Iberville se réjouit du centième anniversaire prochain de la ville de Sherbrooke

On le sait déjà, la ville de Sherbrooke célèbrera, l’été prochain, son centenaire. Cette fête, nous n’en doutons pas, sera l’occasion d’un grand ralliement parmi nos compatriotes des Cantons de l’Est.

Il n’y a aucun doute, comme tous le pensent, que la belle et florissante petite ville de Sherbrooke fêtera dignement les choses.

Cette fête du centième anniversaire de la colonisation primitive des Cantons de l’Est sera la glorification de l’idée agricole et l’apothéose de la noble carrière du défricheur. La colonisation et l’agriculture résument l’histoire de notre race sur le continent américaine et, si nous sommes quelque peu ouvriers de la onzième heure dans les Cantons de l’Est, nos pères ont été les pionniers de la civilisation non seulement dans ce vaste domaine qui forme aujourd’hui le Canada, mais dans la plus grande partie des États de l’Ouest.

C’est par la colonisation et la culture du sol que les fils de Jacques Cartier ont pris racine sur les bords du majestueux St-Laurent ; c’est grâce à la vie agricole que leurs descendants ont conservé les belles traditions du passé ; c’est en maniant la charrue qu’ils ont pu résister aux éléments coalisés contre eux et à tous les assauts livrés à leurs institutions.

C’est encore dans l’agriculture que nous devons chercher le salut suprême de notre race. C’est là que résident notre force et notre meilleur point d’appui.

La fête projetée aura pour effet de faire aimer et respecter cette antique et véritable profession. Elle tendra à relever le courage de nos colons, à les attacher davantage à la terre, à leurs clochers.

 

Le Franco-Canadien (Saint-Jean-d’Iberville), 12 novembre 1891.

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