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À tant recevoir de neige, vient un moment où la Terre régurgite

Surtout si de longues pluies s’y mettent. L’histoire se passe à Montréal.

Depuis hier après-midi, de nombreuses équipes d’hommes ont été mises à l’œuvre dans les rues, afin de découvrir les puisards et donner aux eaux du dégel un accès aux égouts. Les pronostics d’hier prédisaient de la pluie et il n’y avait plus de temps à perdre.

Ici et là, des établissements de commerce étaient menacés d’inondations et l’on dut prendre des moyens pour détourner l’eau.

Il pleut abondamment depuis huit heures hier soir et, pour peu que la pluie continue, il sera difficile d’empêcher des inondations, car une fois que la neige molle qui reste aura absorbé la quantité d’eau qu’elle peut contenir, il sera impossible de diriger le torrent qui s’échappera de cette avalanche.

M. Barlow [l’ingénieur de la ville] dit qu’il ne peut employer plus de deux cents hommes pour le moment, mais il espère que le conseil lui votera de l’argent lundi, car l’enlèvement de la neige est de la plus grande urgence.

 

La Patrie (Montréal), 15 février 1908.

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