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«Il est indépendant, il ne doit qu’à lui-même sa subsistance…»

un-habitantÀ la fin du 19e siècle, au Québec, au moment où l’urbanisation s’accélère, souvent dans la presse, on sent le besoin de chanter l’habitant. Exemple.

Quelle belle vie que celle de cultivateur. Il est tranquille, il sait qu’il aura toujours du pain pour lui et sa famille; la terre est un fonds inépuisable, pourvu qu’il sache l’entretenir et se servir de ses bras.

Il est indépendant, il ne doit qu’à lui-même sa subsistance, il ne l’attend d’autrui. Obligé de travailler à la sueur de son front, il n’a pas le temps ni l’occasion de chercher ces plaisirs qui ruinent la santé, amollissent les constitutions, tandis qu’un exercice rude et continu forme ces natures mâles et vigoureuses qui assurent la force et la prépondérance aux peuples livrés aux travaux des champs.

 

L’Étoile du Nord (Joliette), 10 octobre 1895.

Il s’agit d’un texte repris, dit-on, du quotidien montréalais La Minerve.

Contribution à une histoire, un jour, de la solitude.

L’image d’un vieux cultivateur à Saint-Joseph-de-la-Rive prise par Herménégilde Lavoie en 1942 est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Québec, ministère de la Culture et des Communications, Office du film du Québec, Documents iconographiques, cote : E6,S7,SS1,P7677.

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