Il est toujours là, avec nous !

Je m’inquiétais un brin de ce bien petit papillon, le Porte-queue d’Acadie (Satyrium acadica, Acadian Hairstreak), ce vaillant aux deux ailes de gauche froissées, sorti ainsi de son cocon.

L’observant longuement, je vois qu’il va sa vie comme tous les autres dans ce champ d’été, dans la lumière. Il ne semble pas diminué et, s’il pouvait parler, dirait que tout va.

La vie d’un papillon étant bien courte, quelques semaines, il pourra y prendre plaisir tout au long, si, bien sûr, un oiseau n’en fait pas son repas, pour lui ou un petit. J’ai déjà aperçu une mésange avec une piéride dans le bec.