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Avez-vous des mouches chez vous, des mouches domestiques ?

La mouche un

L’automne dernier, il n’y eut pas de grandes manifestations de coccinelles asiatiques. Du moins, pas dans ma région. Allez savoir pourquoi. Chose certaine, elles n’étaient pas là pour prendre d’assaut la maison.

J’ai bien eu toutefois quelques mouches, et elles continuent de faire le voyage avec moi. Vous me direz «Qu’attendez-vous pour les abattre ?» Non, pourquoi les abattre ? Elles ne sont vraiment pas nombreuses et aiment passer des heures à regarder à la fenêtre le temps qu’il fait, alors qu’en dedans le poêle chauffe.

Nous sommes pareils. À tout goûter.

Les mettre dehors ? Je ne le faisais pas pour les coccis les années dernières, pourquoi le faire pour les mouches ? Vous aimeriez vous qu’on vous mette dehors, à poil, en plein hiver, par un froid de loup ?

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Mario Gervais #

    Je reconnais ici tout l’amour du vivant que vous savez si bien nous transmettre par le biais de vos écrits.

    Cela dit, j’espère néanmoins que vos mouches soient bel et bien domestiques… et non pas des mouches pollénies (Pollenia rudis) !

    13 février 2016
  2. Jean Provencher #

    Je n’ai toujours connu que ces bonnes vieilles mouches qui remontent au temps de nos ancêtres. Très peu nombreuses, elles vont leur train. Et comme il n’y a pas à manger dans la maison, soit qu’elles savent qu’il leur faut jeûner à un moment donné, en attendant le printemps. Soit que je les retrouve les quatre fers en l’air. Je préfère pour elles la mort douce à l’intérieur, plutôt que le froid de loup. Être une semblable mouche, je n’aimerais pas me faire abattre, non plus me faire jeter dehors dans l’hiver québécois. Je n’ai jamais fait connaissance avec les mouches pollénies !

    13 février 2016
  3. Mario Gervais #

    Chanceux que vous êtes ! Tenez-vous en loin, si possible..!

    À une certaine époque, elles ont failli avoir raison de la mienne, tant elles étaient nombreuses, les vlimeuses ! Et ce, même en plein hiver… Aura fallu un traitement choc afin d’en venir à bout.

    Une petite source de lumière au grenier peut parfois suffire, pour quiconque n’y allant pas souvent. Car en grand nombre, ces « cluster flies » puent !

    Elles ont généralement les ailes bien repliées sur le dos… un peu comme les tsé-tsés, lorsqu’au repos… aussi, quand j’ai vu votre photo, j’ai ressenti un petit haut-le-coeur !

    Bonne chance !

    13 février 2016
  4. Jean Provencher #

    Merci de vos bons souhaits. Les mouches tsé-tsés également sont pour moi un bien grand mystère. Pour Zika dont on nous parle, je crois qu’elles se sont ravisées avec la journée que nous avons aujourd’hui. Apparence qu’ils les ont vues repasser la frontière américaine, filant vers le sud. Vive les bonnes vieilles mouches ancestrales qui ont appris à la dure !

    13 février 2016

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