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Un cri contemporain

Tournant les pages des journaux anciens, j’entends soudain des cris tout à fait contemporains. Au point où je monte le curseur pour bien vérifier si je suis toujours dans le journal où je pensais être.

Voyez celui-ci dans La Tribune du 20 janvier 1893 :

Ceux qui dans quelque cinquante ans étudieront le caractère de la seconde partie du XIXe siècle ne pourront s’empêcher d’être frappés de la rapidité fébrile d’action qui actuellement s’impose à chacun de nous. On ne vit plus sa propre existence, on la brûle, tant le courant rapide des événements nous entraîne, plus vite souvent que nous ne voudrions, plus vite toujours qu’il ne le faudrait pour que nous puissions atteindre une perfection même relative.

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