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Toute une vie dans le port de Québec

Le 4 octobre 1888, le quotidien Le Canadien y va d’une succession de courtes nouvelles qui laisse croire à un constant va-et-vient dans le port de Québec.

Le remorqueur Beaver est arrivé de Montréal, hier soir, avec une bouée de goélettes.

Le navire Reciprocity est entré dans le bassin Louise, hier soir, pour y décharger une cargaison de sel.

La barque Jupiter sera mise en carénage à l’Anse Wolfe, demain, pour être inspectée.

Depuis l’ouverture de la navigation, 1425 vapeurs de marchés et goélettes sont arrivés des paroisses environnantes et 58 navires ont été licenciés pour la navigation de cabotage dans la province.

Le navire Norwood, capt. Claveness, parti de notre port pour Greenock, y est arrivé le 30 septembre.

Le remorqueur Florence est arrivé dans notre port, venant de Gaspé, hier, avec une cargaison de matériel de la barque naufragée Isabelle Blyth.

La barque Prince Charlie entre ce matin dans le bassin Louise pour commencer à prendre une cargaison.

La barque Prince Patrick partira pour la mer ce matin, le remorqueur William la remorquant jusqu’à la Traverse.

Les barques Leonidas et Lyna sont arrivées dans notre port, hier soir, à la remorque du Dauntless.

La barque Louise, capitaine Christophersen, venant de Troon [en Écosse], est rapportée montant dans le fleuve avec une partie de ses défenses emportées durant une tempête en mer.

 

Lors de mes rencontres en bibliothèques, je ne manque jamais de dire que nous n’avons pas idée du va-et-vient sur le fleuve Saint-Laurent en 1900, que nous pourrions dresser des cartes pour l’illustrer, même des cartes avec points lumineux montrant la «routine» quasi quotidienne des navires.

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