La vitesse des automobiles en ville
Le 7 mai 1906, un automobiliste est mis à l’amende pour excès de vitesse dans les rues de Montréal. Le journal La Patrie raconte.
Un nommé Bernard Nedall a eu à répondre, ce matin, à l’accusation d’avoir conduit une automobile à une allure de quinze milles à l’heure dans les rues de la ville. Il a été trouvé coupable et a été condamné à dix piastres d’amende.
En rendant son jugement, le recorder Weir a fait remarquer que la nouvelle loi limitant la vitesse des automobiles était une sauvegarde pour le public, mais il comprenait que, pour un automobiliste, aller à une vitesse de six milles à l’heure dans les rues de la ville n’était pas un plaisir.
C’est pourquoi les propriétaires de machines devraient s’unir dans le but d’obtenir de bons chemins. Cela serait très profitable pour le pays, car l’automobile est la voiture de l’avenir. Il regrette d’être obligé de condamner le défendeur, mais la loi est formelle.
En 1907, l’ancêtre du Club Automobile, le Québec Automobile Club est fondé à Québec.
Source de l’illustration : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/illustrations/detail/4282.jpg. Il s’agit d’une gravure du journal Le Monde illustré du 5 octobre 1907.
Bien le bonjour cher Mr. Provencher.
Sur le coup en lisant l`article, j`ai souri.
15 milles/h, c`est pas vraiment rapide.
Mais je me suis souvenu d`avoir fait l`essai d`un Ford modèle T dans ma jeunesse.
En plus d`exercer une pression incroyable sur la pédale de frein, bien ça ne freine pas sur un dix cents.
De plus les routes étaient pavées ou de terre, et qui devenaient de la bouette les jours de pluie.
Donc cette vitesse était probablement rapide pour le temps.
Bonne journée.
:o)
Merci merci de nous faire part de votre expérience du bien vieux temps, voilà une centaine d’années !