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L’intelligence du chien

Je suis plus chat que chien, mais il n’empêche que j’aime bien les chiens. J’ai souvent entendu des histoires incroyables sur le chien. Si vous avez déjà eu un chien, il est certain que, si on vous le demandait, vous pourriez allonger ce discours du journal Le Sorellois du 10 février 1891.

On raconte le fait suivant d’un chien terre-neuve qu’on avait dressé à porter le dîner à son maître que sa besogne forçait à s’éloigner de la maison. Un jour, ayant accidentellement renversé le thé sur la route, le chien revint sur ses pas et montra le vase vide à sa maîtresse. Celle-ci le remplit de nouveau, et le noble animal hâta sa course de façon à n’arriver que 10 minutes plus tard que d’habitude auprès de son maître. On avait appris au chien à remplir chaque soir la boîte à bois de bois dur ou de bois mou, suivant qu’on lui ordonnait.

On raconte qu’un jeune chien fut puni à cause de ses jappements quand arrivait son maître le soir. Il apprit bientôt à distinguer le son de la voiture, et même la marche du cheval de son maître, car jamais par la suite l’intelligent animal n’ouvrit la gueule quand son maître arrivait, soit à cheval ou en voiture. Le même chien avait assez de discernement pour aller chercher dans le champ n’importe quelle vache de la ferme qu’on lui désignait par son nom. On lui avait appris leurs différents noms un hiver que les bêtes à cornes avaient passé la plus forte partie du temps dans la cour de l’étable.

Ci-haut, Chien, un des chiens de Marguerite Blais et Jean-Paul Labonté, des voisins amis.

3 commentaires Publier un commentaire
  1. henrides #

    Un chien,… une intelligence, un instinct incroyable .

    Histoire vécue .
    Au cours des années 1942-1946 on passait l’été à Sainte-Foy sur la terre de la famille Brophy dont avait hérité ma mère, terre qui a été vendue pour la l’édification de la Cité Universitaire .
    Nous possédions, depuis une douzaine d’année, un superbe Danois arlequin,cadeau du grand-père paternel qui avait importé 2 chiots de la même portée. Un soir, devant la détérioration de la santé de Dan, mon père nous avise de son intention de le faire euthanasie le lendemain.
    Le lendemain matin, . on laisse Dan sortir faire ses besoins dans la nature. Contrairement à ses habitudes le chien ne revient pas à la maison. Après une attente raisonnable mon père quitte pour son travail, sans Dan. En fin de matinée , ma grand-mère , qui demeurait sur la rue Saunders, nous apprend au téléphone que Dan est à sa porte et jappe pour entrer et rejoindre son « frère de portée¨ et se réfugier! Ce chien, sentant sa mort , a parcouru la distance Sainte-Foy-Québec, sans avoir fait ce trajet antérieurement, sauf en voiture . Incroyable mais vrai !
    Mon père est allé chercher le chien chez ma grand-mère pour l’amener chez le vétérinaire. A son retour, il nous a confié qu’il n’oubliera jamais le regard que Dan lui a lancé lorsqu’il l’a quitté………..

    24 février 2013
  2. Jean Provencher #

    Une fort belle histoire, Monsieur Henrides. Bien émouvante aussi. On imagine à la fin la tristesse dans la famille. Merci à vous.

    24 février 2013

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