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Cap sur Baie-Saint-Paul pour les sculptures d’Antoine Bouchard

Vous vous souvenez, je vous annonçais le 5 février la tenue d’une exposition des œuvres d’Antoine Bouchard, sculpteur d’art populaire de Baie-Saint-Paul, du 7 février au 14 avril.

Je m’y suis rendu le 9 février pour le vernissage. Ce fut l’occasion de rencontrer son épouse Hélène Audet, Amélie, leur fille, et Antoine lui-même. Ce qu’il y a d’étonnant dans cette famille, c’est que les trois personnes sculptent. Aucune œuvre d’Hélène n’est exposée, mais j’ai eu l’occasion déjà de proposer sur ce site un de ses moutons, le 6 janvier dernier.

Antoine présente plusieurs de ses œuvres, quatre ou cinq sculptures de sa fille et une douzaine de pièces de son père Joseph-Arthur. D’ailleurs, ci-bas, vous trouvez dans l’ordre trois des oiseaux d’Amélie, un montage de plusieurs petits oiseaux d’Antoine, et un lièvre et une perdrix de son père.

Il est possible de passer la commande au sculpteur pour des pièces qui nous tomberaient dans l’œil. L’entrée au Carrefour Paul-Médéric, 4, rue Ambroise-Fafard, est gratuite. Si vous y alliez, vous pourriez faire d’une pierre quatre coups. Outre l’exposition de la famille Bouchard, ont lieu deux expos temporaires (du 7 février au 14 avril), «Vues de Baie-Saint-Paul, Appropriation des paysages par le citoyen» et «Armand Côté, La première période». Côté, artiste peintre autodidacte, vit de son art depuis 35 ans et propose ici de faire découvrir le début de son travail. Une exposition permanente —Studio Trad — porte sur le savoir-faire de l’art textile charlevoisien.

Je vous disais, le 5 février, d’étirer un brin votre voyage, car Baie-Saint-Paul est aussi une ville de bonnes tables. Avant le vernissage de l’exposition, je me suis payé la traite au Bistro du Monde, avec un Pâté à la truite, une recette unique de l’Isle aux Coudres, à proximité, dans l’estuaire du Saint-Laurent. Dans le journal La Presse du 26 septembre 2012, le journaliste Mélanie Roy évoquait les ingrédients de cette divine tarte rustique : De la truite taillée en petits cubes, des pommes de terre coupées plus finement encore, de la crème, beaucoup de poivre en grains, une tonne de poireaux fondants, tombés au beurre, une pâte maison qui, au four, devient aussi croustillante qu’un croissant. Un pur délice.

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