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Une petite sortie au Readascope ?

Avant-dernier dimanche d’octobre, le 21 de l’an 1906, venez-vous au Readascope, cet après-midi ? Les représentations commencent aujourd’hui. C’est vrai que nous aurons tout l’hiver pour y aller. Mais j’aimerais tant. Et un souvenir vous sera remis, chère dame. Voyez Le Bulletin, le journal du matin.

 

Cet après-midi à 1.30 heures, aura lieu dans la salle de l’Hôtel de Ville de Maisonneuve, coin des rues Letourneux et Notre-Dame, sous la direction de Al. E. Read, ci-devant du Parc Riverside, la première représentation de vues animées et chansons illustrées.

Ces représentations seront données pendant l’hiver tous les soirs et aussi matinées les dimanches, jeudis et samedis de chaque semaine à 2.15 et 8.15 p m. Les prix d’admission seront de 5, 10 et 15 cts. Les sièges réservés pour dames seront de 10 cts à n’importe quelle représentation.

Cet après-midi, un joli souvenir sera donné aux dames qui seront présentes. Ce soir, une photographie de l’audience sera prise et reproduite sur le rideau. Pour la modique somme mentionnée plus haut, vous pouvez passer une couple d’heures très agréablement; donc tout le monde cet après-midi et le reste de la semaine au Readascope.

 

Je vois que vous n’avez vraiment pas envie. Pourquoi ne pas plutôt aller ce soir au nouveau patinoir Duluth? Depuis deux soirs, c’est la folie, les gens adorent, le journal le dit.

Un nouveau patinoir à roulettes dans le genre du magnifique patinoir Stadium vient d’être inauguré avant-hier soir. Nous voulons parler du patinoir Duluth (ancien Prince Arthur) qui a tout été transformé à de très grands frais. Le patinoir Duluth dont l’ouverture s’est faite avant-hier était bondé de spectateurs venus de toutes les parties de la ville. Cette vaste enceinte construite sous les données les plus modernes et les mieux appréciées sera sans aucune doute l’endroit populaire par excellence pour les amateurs du patin à roulettes résidant dans le nord de la ville. Tous les soirs, il y a affluence considérable et il ne fait nul doute que l’entreprise nouvelle sera un immense succès.

 

L’image coiffant cet article provient de La Bonne Chanson, dix albums qu’on appelait Cahiers, parus de 1938 à 1951, du musicologue Charles-Émile Gadbois (1906-1981). Elle apparaît dans la série de manuels Chantons la bonne chanson à l’école, 1957, Première, deuxième et troisième années, faisant partie du programme officiel du cours primaire, manuels approuvés par le Comité catholique du Conseil de l’Instruction publique.

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