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Qu’est-ce donc ?

Lisant ce qui se passe à Ham-Nord, dans les Bois-Francs, bien étrange soudain ce passage échappé dans L’Écho des Bois-Francs du 22 septembre 1900. Et ce, sans aucune forme de présentation. Que comprendre ? Un poète à l’essai ? Une âme qui déraille ?

 

Oncques assure avoir vu Diane, la chasseresse, errant dans nos forêts à la poursuite d’un papillon, par nous, inconnu; il aurait des ailes d’azur, des yeux du ciel, et ne parlerait — avec les nymphes — que le langage des anges. Le carquois de la Vierge ressemble aux eaux bleues de la mer et sa flèche, en l’atteignant, lui sera aussi voluptueux que le murmure de la brise dans la forêt endormie.

Il est visible surtout dans les nuits étoilées, quand tout dort et que les bois jettent au loin un parfum d’iris et d’ambroisie. Ce n’est qu’au sein des blés mûrissants qu’il goûte un véritable repos — et on assure l’avoir vu là, griser son âme de toute la beauté de cette nature mourante. On soutient même que ce n’est que lorsque son ciel sera moins serein qu’il sera réellement capturé par la déesse.

 

Et puis, ça va ? Ça va pas mal !

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