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Les cornichons

La saison des cornichons achève. Pourquoi ne pas faire des provisions pour l’hiver ? Le 16 septembre 1899, à la une, l’Écho des Bois-Francs le suggère.

Voici bientôt le moment de penser aux cornichons, qui nous aideront cet hiver à manger la viande froide ou à assaisonner les restes de la veille. Vous frottez tout d’abord les cornichons avec une brosse dure, de manière à en enlever les aspérités; vous coupez légèrement la tête et la queue, puis vous les mettez dans une terrine avec du gros sel de cuisine et vous les laissez vingt-quatre heures.

Au bout de ce temps, vous les égouttez et les placez dans un bocal avec des petits oignons blancs, du poivre en gros grains, et du piment si vous l’aimez. Vous remplissez avec du vinaigre, et pendant quelque temps vous surveillez, de manière à ajouter du vinaigre, si c’est nécessaire. Il faut avoir soin que les cornichons soient constamment couverts par le liquide.

Quelques personnes remplacent, par économie, les cornichons par divers légumes : choux fleurs, haricots verts, etc., dans ce cas, il est important, après les avoir épluchés, de leur faire subir une demi cuisson avant de les mettre dans le vinaigre : sans cela ils ne seraient pas tendres.

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P. S. Ce petit ajout n’a rien à voir avec les cornichons. Mais c’est la Saint-Michel aujourd’hui, une date consacrée aux affaires et apportée ici de France dès le 17e siècle. En 1900, elle n’a à peu près plus d’assises, de résonance dans la société québécoise, elle ne tient plus que par la ganse.

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