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Aujourd’hui, sur le babillard

Fort étrange. Marchant dans un de mes sous-bois, que vois-je ? L’illustration même d’une grande manifestation d’amour. L’attachement venu de toute une saison, dirait-on, vécue tout près, côte à côte. « Ne pars pas, je t’en prie ! » Brel le chantait. « Ne me quitte pas. Je t’offrirai des perles de pluie. » «Tenons.»

La vie crie.

Et puis l’immensité dans la plaine.

P. S. Mes images ne sont jamais fabriquées. Elles sont volées à un autre monde, ne m’appartiennent pas.
Je saisis, j’attrape ce qu’il m’est donné. Sans rien toucher. Sans aucun montage.
Sachant que tout, moi-même compris, est tellement éphémère.
Je m’attache beaucoup au chant de l’instant.

5 commentaires Publier un commentaire
  1. Réginald Martel #

    « Je m’attache beaucoup au chant de l’instant. »

    Tu as bien raison, cher Jean. L’instant passé, reste son chant.

    Réginald

    27 septembre 2012
  2. Jean Provencher #

    Ah, merci, cher Réginald. Et puis heureux de te savoir là, complice.

    27 septembre 2012
  3. Jeanne #

    C’est le regard et la disponibilité qui font la différence. Combien de marcheurs sont passés tout près et n’ont même pas vu cette beauté ?

    Un bel automne monsieur Provencher.

    Jeanne

    28 septembre 2012
  4. Jean Provencher #

    Je le pense aussi, chère Jeanne. Dans ce cas-ci, c’est chez moi à ma campagne, donc sans autre marcheur. Mais c’est très vrai que nous côtoyons souvent le sublime à notre porte, et nous ne le voyons pas, aveugles. Prévert crie par l’intermédiaire de Reggiani : « Qui regarde le soleil ? Plus personne ne regarde le soleil. »

    28 septembre 2012

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  1. Aujourd’hui, sur le babillard | Les Quatre Saisons

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