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Aujourd’hui, sur le babillard (deuxième partie)

Lorsque ce si bel être apparaît, on se range, on cesse tout travail. Voilà l’heure de la contemplation. Le don d’une bien grande beauté. La lampe allumée pour de vrai. Et l’insecte peut nous faire le cadeau de se poser pendant quelques moments, pourvu que nous sachions garder en dedans notre excitation.

Il s’agit du Polygone à queues violacées (Polygonia interrogationis, Question mark). Et celui-ci, aujourd’hui, se présente déjà dans sa forme hivernale. Un cadeau annonciateur des mois lointains. Jean-Paul Laplante, dans son ouvrage Papillons et chenilles du Québec et de l’est du Canada (Éditions France-Amérique, 1985), dit qu’il arrive assez fréquemment, à ce temps-ci de l’année, chez les Polygones à queue violacée, que des individus de forme hivernale (pâle) volent parmi ceux de forme estivale (foncée).

Et, portez attention, vous pouvez même le trouver en plein cœur de la ville, dans les parcs urbains.

Narcisse, Narcisse, casse ton miroir ! Viens voir ! Il y a bien plus beau !

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