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Des nuits insupportables !

Il fait chaud. Dans le cœur des villes, même avec les fenêtres ouvertes, on peine à dormir. Tourne d’un bord et tourne de l’autre. Rien à faire, le sommeil est difficile à trouver. Et puis on espère le silence, mais c’est plutôt le malheur lorsqu’un chat s’y met. Les résidents de la rue Esplanade à Montréal ont fini par appeler les pompiers. La Patrie du 14 juillet 1905 raconte.

 

Depuis une huitaine, les gens dans le haut de la rue Esplanade étaient sous le coup d’une certaine terreur. Ils ne pouvaient guère dormir la nuit, étant sans cesse réveillés par des cris étranges, qui ne ressemblaient guère à des miaulements, mais plutôt à des hurlements.

On chercha à trouver où se trouvait le mystérieux animal qui devenait plus qu’ennuyeux par son vacarme infernal.

Voici ce qui en était. Il y a quelque temps, une famille, quittant son logis pour la campagne, avait oublié sur la véranda du 4e étage un matou d’une grosseur monstre.

La pauvre bête était là depuis sans boire ni manger, et elle était devenue furieuse. Comment aller la délivrer ?

On eut recours aux pompiers de la station No 14. Une échelle fut hissée jusqu’à la galerie, mais ce n’était pas une mince affaire que de capturer le chat exaspéré. Il sautait par-dessus la tête des hommes qui n’étaient pas tout à fait rassurée.

Finalement on jeta sur lui une toile imperméable. Il en fut enveloppé et amené à la station, où par des bons soins on est parvenu à lui faire entendre raison.

C’est le pompier Langevin qui a accompli l’exploit.

6 commentaires Publier un commentaire
  1. alain gaudreault #

    Il y a aussi les criquets qui semble être actif tout au long de ces nuit torride.le mois d’août arrivé,ces charmante petite bestiole se laisse aller le caquet au grand plaisir des nostalgiques dont je suis.Je ne sais pas pourquoi j’associe le chant du criquet a mes dimanche de mon enfance a la fin de l’été.Ça me rappelle la fin des vacance et le début de l’école,même après tout ces années!

    2 août 2012
  2. Jean Provencher #

    Tout à fait, cher Monsieur Gaudreault. J’ai toujours remarqué qu’avant le tout début du mois d’août, les criquets semblent complètement absents, absolument silencieux qu’ils sont. Puis, vient un soir où quelques timides commencent à changer et ça encourage les autres. Et là, si la grande chaleur s’y met, c’est le bonheur pour eux.

    J’aime beaucoup ces rappels liés à ce petit insecte tout noir que vous nous soulignez : ces dimanches de la fin de l’été et très bientôt la fin des vacances. Et vous savez que les grillons ont très bonne presse dans l’histoire. Jamais on ne tuait un d’entre eux entré par mégarde dans la maison, car c’était gage de bonheur pour la maisonnée.

    2 août 2012
  3. alain gaudreault #

    Une de mes tantes a son chalet a vauvert fut victime d’une de petite bestiole,la bestiole en question etait entré par mégarde dans le chalet.Une lutte épique pour dénicher le criquet qui vocalisait pendant la nuit.Il fut découvert en plein millieu de la nuit derrière un frigidaire!

    2 août 2012
  4. Jean Provencher #

    C’était le bonheur pour votre tante, mais peut-être que cela lui semblait plutôt le malheur. À l’époque du Régime français, on avait sous la main, du moins en France, de petites cages à grillon et on espérait pouvoir en attraper un pour le garder avec soi dans la maison, s’en occuper, le nourrir et que dure le bonheur de la communauté.

    2 août 2012
  5. alain gaudreault #

    Ça doit etre ça,ma tante est une personne qui respire le bonheur!

    2 août 2012
  6. Jean Provencher #

    Ah, vive les grillons !

    2 août 2012

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