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Au sujet du comportement de nos colibris

Des amis me demandent Que se passe-t-il chez les colibris en ce moment ? À ce temps-ci, jamais ils n’ont été si nombreux à mes abreuvoirs. On dirait l’affolement.

Pour la toute première fois en plus de 20 ans à la fin d’août ou au début de septembre, je vis chez moi la même histoire. Depuis trois ou quatre jours, c’est l’extrême affluence à mes sept abreuvoirs, sous le larmier de la galerie avant. Ils sont jusqu’à 10 à boire en même temps, la plupart des petits de l’année, tout à fait tolérants les uns pour les autres. À un moment donné, surgissent, comme des polichinelles d’une boîte à surprise, au moins trois mâles, adultes bien sûr, leur faisant la chasse, ne voulant absolument pas qu’ils s’abreuvent. Les petits partent donc, mais, après un moment, reviennent. Des mâles se perchent même sur les hampes d’hémérocalles desséchées pour faire le guet, s’assurer, dirait-on, que personne n’approchera.

En quelques jours, mes colibris boivent tant qu’ils vont jusqu’à vider mes abreuvoirs, ce qui n’est jamais arrivé. Que se passe-t-il ? Quel est cet empressement soudain à s’abreuver aussi nombreux en même temps ?

 

9 commentaires Publier un commentaire
  1. Bonjour Jean,

    Chez-moi à Rimouski, je ne vois plus de mâle adulte depuis une dizaine de jours et c’est la bagarre malgré tout. La bagarre des petits ados, les hormones « dans le plafond ». J’ai même observé il y a deux jours un comportement très agressif que je n’avais vu.

    Les jeunes se courent presque tout le temps l’un après l’autre et virevoltent l’un face à l’autre en se donnant des coups d’ailes et de becs presque tout le temps. Mais j’ai entendu 2 colibris qui faisaient leur « tchik que tchik » en se chamaillant et puis tout d’un coup, des plaintes et de petits cris que je n’avais jamis entendu sortir d’un colibri. Je suis sorti à l’extérieur pour constater que le plaignard était cloué au sol, face contre terre alors que l’agresseur le tenait par le cou, je dirais même qu’il lui serrait le cou si je me fie à l’état du bruit qui sortait de sa petite gorge. Lorsqu’ils m’ont vu, l’agresseur a lâché prise et ils se sont sauvés en continuant leur poursuite éffrenée. J’en connais un qui devait être content de me voir! Je ne sais pas combien de temps ça aurait pu durer.

    Il y a quelques années, dans la même période de bataille et de chicanes des jeunes colibris, j’en ai trouvé un mort, sous une mangeoire et bien loin d’une fenêtre. Je croyais qu’il s’était écrasé au sol dans une de leurs acrobatie aérienne, mais après ce que j’ai vu l’autre jour, je me suis demandé jusqu’où pouvait aller leur agressivité de petits mâles?…

    3 septembre 2011
  2. Jean Provencher #

    Dites donc, chère Katy, c’est le diable chez vous ! On se bat pour sa vie, ma foi !

    Et, bien oui, faites-moi parvenir la photographie de Jacques.

    3 septembre 2011
  3. Mario Gervais #

    Eh bien… encore hier, 15 septembre, il y avait de l’activité aux abreuvoirs…

    Je ne saurais toutefois dire s’il y avait plus d’un Colibri dans la cour, mais à en juger par le comportement de l’individu que j’ai aperçu furtivement, je crois bien qu’il (ou qu’elle) n’était pas seul(e)..!

    Les nuits rafraîchissent ici également… environ 5°C actuellement, au mi-temps de la nuit…

    C’est tout de même phénoménal que ces petites créatures se baladent sur d’aussi longues distances afin de venir procréer dans nos arrières-cours… et d’étirer la sauce quasi jusqu’au gel..!

    Ne lésinons pas sur le nectar… ils seront d’autant plus nombreux l’an prochain..! ;-)

    16 septembre 2011
  4. Katy Létourneau #

    Bonjour à toutes les sentinelles « colibris »,

    Les 4-5 septembre, j’ai eu des départs. C’est devenu plus calme aux mangeoires et sur le terrain. Le 13, il me restait encore deux colibris qui se taquinaient. Le 16, je crois qu’il ne m’en restait qu’un….à moins que les deux « potes » se soient envolés ensemble et qu’un visiteur soit venu « squatter » les lieux, histoire de prendre des forces. Sur le bord de la rivière, mes monardes sont encore un peu en fleur.

    Dans la nuit du 18 au 19 nous avons enregistré un o,5 degrés sous zéro … Brrrr! Un solitaire est demeuré jusqu’à mercredi soir le 21 septembre. Avec les nuits froides, je commencais à me demander s’il allait partir. Il avait souvent les plumes gonflés, peut-être pas très en santé, qui sait… Hier je n’ai rien vu mais j’ai quand même fais du nouveau nectar… aujourd’hui, le calme plat aussi.

    Alors mes amis du Sud, sachez que mon petit « pote » est parti il y a deux jours, laissez vos mangeoires sur son chemin, il aura surement besoin de vous.

    Bonne journée.

    23 septembre 2011
  5. Christiane L. #

    Un colibri de Beauport vers 9h 15 ce matin, un 7 octobre!!! dans mes capucines froissées, un peu tout de même, par le gel des dernières nuits.
    Christiane

    On dit que les colibris sont les seuls oiseaux capables de voler en marche arrière.

    7 octobre 2011
  6. Poulin lisette #

    Pourquoi est ce qu,ils se courent toujours après ,?

    4 juin 2018
  7. Jean Provencher #

    Ici, c’est peut-être, chère Lisette, la perspective prochaine du grand voyage à nouveau. Ils savent qu’ils doivent partir bientôt. Même dans leur corps, je crois qu’ils vivent l’appel de la route. Est-ce alors mouvement d’impatience ?

    4 juin 2018
  8. Nicole Leblanc #

    Ha ben là je comprends pourquoi je n’en ai plus aucun chez moi. J’ai eu un mâle et une femelle au début mai et depuis 1 mois je n’en vois plus, ils sont tous chez vous mes chanceux.

    1 juillet 2018
  9. Jean Provencher #

    Ah, chère voisine, je ne l’ai pas fait consciemment.

    1 juillet 2018

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