Les bourdons sont très heureux de l’éclosion des principales pivoines !
Petit héros !
24 Juin
J’ai le plus grand des respects pour lui. C’est peut-être le plus important de nos pollinisateurs.
Il est présent partout chez moi depuis un mois. Il travaille en ce moment dans les framboisiers sauvages dont les fleurs vont ouvrir sous peu.
Ce bourdon n’est guère connu et devrait avoir une reconnaissance quelconque. Il niche dans le sol et vit dans une communauté qui va jusqu’à 500 individus. Les compagnies l’utilisent pour la pollinisation en serre (tomates, poivrons) et pour la pollinisation des bleuetiers, des pommiers et des fraisiers.
C’est un héros qui mériterait un hommage. Et, bien sûr, comme tout bourdon, il ne pique pas et est fort patient. Je lui parle, mais je ne crois pas que mon discours l’intéresse.
Voir l’ouvrage de Joseph Moisan-De Serres, France Bourgouin et Marie-Odile Lebeau, Pollinisateurs et plantes mellifères, Guide d’identification et de gestion, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 2014, p. 14.
C’est vraiment une excellente bête, riche de vie. Et nous gagnons à la connaître.
Si je vais dans les écoles au primaire, en 4e, 5e et 6e années, je vais en parler aux enfants. Ils arriveront à convaincre leurs parents que c’est un insecte important dans nos vies.
Et ils commencent déjà à avoir hâte aux fleurs des framboisiers sauvages.
Voir l’ouvrage de Joseph Moisan-De Serres, France Bourgouin et Marie-Odile Lebeau, Pollinisateurs et plantes mellifères, Guide d’identification et de gestion, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 2014, p. 14.
Cette espèce généraliste visite une grande diversité de plantes à fleurs. On l’utilise commercialement pour la pollinisation en serre (tomates, poivrons) et pour la pollinisation des bleuetiers, des pommiers et des fraisiers.
Il niche dans le sol, généralement dans des terriers abandonnés par des rongeurs. Sous nos latitudes, cette espèce forme les plus grandes colonies, celles-ci pouvant atteindre plus de 500 individus.
Il ne pique pas, cher amis, ce n’est pas une guêpe.
Voir l’ouvrage de Joseph Moisan-De Serres, France Bourgouin et Marie-Odile Lebeau, Pollinisateurs et plantes mellifères, Guide d’identification et de gestion, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 2014, p. 14.
Et on voit qu’il a une corbeille à pollen, ce qui annonce du nectar.
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