Voici le Polygone gris (Polygonia progne) sur la cage des Ratons laveurs.

Celui-ci, comme le septième — un vieux philosophe, cette fois-là —, fut complètement silencieux avec moi. Et j’ai abondamment miaulé. Quand il a cherché à sortir en traversant le grillage avec ses pattes, j’ai pu leur toucher. Alors, pour voir si un jeune peut être féroce, j’ai traversé le grillage avec mon index, il n’a fait que sentir mon index avec le bout de son nez. Et je suis allé le conduire au loin. Bref, ce n’est pas un animal dangereux.
Il vient d’abîmer les deux derniers coussinets qui se trouvaient dans la niche du chat.
Mais ce raton est demeuré complètement silencieux. Autant sur la galerie qu’en voyage. Je pense qu’il avait déjà été piégé avec une cage semblable.
Âgé, il agissait en philosophe. « Ou je vais m’en sortir, pensait-il, ou je vais y mourir. »
26 Juil
Mais je ne les tue point, comme beaucoup de ruraux font. Ils sont chez eux.
21 Juil
C’est probablement de très jeunes, comme lui, qu’on peut arriver à domestiquer, me disait mon ami Fernando, en m’arrêtant chez lui, sur la route de retour.
Tout le long, sur la galerie, comme durant le voyage, il ne parlait pas.
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