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Articles de la catégorie ‘Le raton laveur’

Le septième Raton laveur était costaud. Quand je suis arrivé, il a tourné légèrement la tête, puis a continué à dormir.

Âgé, il agissait en philosophe. « Ou je vais m’en sortir, pensait-il, ou je vais y mourir. »

Il y a encore un raton dans la place. Non seulement, il jette par terre l’abreuvoir pour les oiseaux, mais il décroche certaines mangeoires dans le grand pommier à l’avant.

Mais — ô surprise — dans la cage sur la galerie avant, il y avait un raton laveur bien jeune, que je suis allé reconduire.

Mais je ne les tue point, comme beaucoup de ruraux font. Ils sont chez eux.

Un cinquième raton à l’horizon.

J’ai parlé beaucoup, et calmement, à ce quatrième raton laveur. Il n’était pas du tout terrifié. Voyez son visage. Il semblait me faire confiance.

C’est probablement de très jeunes, comme lui, qu’on peut arriver à domestiquer, me disait mon ami Fernando, en m’arrêtant chez lui, sur la route de retour.

Hier, je suis allé mener un quatrième raton laveur. Beaucoup plus jeune que les deux adultes et l’adolescent.

Tout le long, sur la galerie, comme durant le voyage, il ne parlait pas.

Un quatrième raton laveur partira en voyage demain.

Dans les campagnes du Québec, même si c’est défendu, on tue facilement et rapidement les ratons laveurs. Comme les mouffettes d’ailleurs, et les marmottes.

Mais, avant-hier, j’ai rencontré un couple qui habite dans un rang de la campagne de Lotbinière et qui ne tue pas les ratons laveurs. En 2022, ils en ont attrapé douze et sont allés les conduire loin, en plein bois. Cette année, en 2023, ils en ont déjà mené 17 en plein bois.

Et c’est ainsi que je procède.

Ne nous racontons pas d’histoires, ces bêtes sont chez elles.

Encore des méfaits du raton laveur.

Méfait du raton (2).