Est-il possible de raconter une histoire du Gros-Bec errant ?
Il aurait fallu les suivre pour le savoir.
En 1997, après le Geai bleu, la Corneille d’Amérique, l’Étourneau sansonnet, la Tourterelle triste et la Mésange à tête noire, il est l’oiseau le plus fréquent dans l’Arche.
Cependant, de 1995 à 1997, il s’absente un peu plus que d’habitude. Et, le lendemain du 2 avril 1997, il disparaît quasi à jamais.
Impossible d’expliquer le pourquoi de cette disparition.
Et voici qu’hier, le 12 octobre, trois mâles et une femelle se présentent, attirés par le tournesol noir. Mais cette nourriture n’a jamais pourtant manqué depuis 1997.
Pourquoi une pareille absence ? Demeuront-ils cette fois-ci ? Demain, seront-ils disparus à nouveau ? Et pour un si long temps ?
Qu’est-ce qui a bien pu les mener dans cet îlot sauvage encerclé de monocultures ?
Et le dernier apparaissant à la fin de ces images qui semble sidéré.
Ces quatre oiseaux arrivent-ils alors d’un lointain pays où les bêtes à deux pattes n’existent pas ?
Salut, chers mystérieux oiseaux.
Bonjour M. Provencher!
Pareil chez nous. Pas vu encore de gros becs cette année. Pourtant, par les années passées, j’en ai vu de grands groupes s’arrêtant chez nous pour un casse-croûte. J’aime tellement cet oiseau qui ne passe pas inaperçu! C’est un oiseau exotique à mes yeux! Pouvons nous espérer son retour?…
Ah, chère Francine, il faut vraiment les « prendre » lorsqu’il passe. Chez moi, depuis 1997, ils se font vraiment, mais vraiment, très rares.
Nous vivons d’espoir à leur sujet, mais comment savoir si nous les reverrons bientôt ?
Mystère.
Cordiales salutations.