Danse-moi vers la fin de l’amour
Voici une beauté. Chanson de Leonard Cohen traduite et interprétée par Graeme Allwright.
Avec vous, travaillant à la vie de ce site qui va son chemin, je me sens parfois comme un enfant qui fouille dans sa boîte de jouets variés et qui imagine toutes les constructions, toutes les couleurs.
Ce cher Graeme, d’origine néo-zélandaise, qui aura 85 ans le 7 novembre prochain et habite la France depuis l’âge de 22 ans, chante toujours. Je vois sur internet qu’il se produit ce soir dans une municipalité des Vosges, en Alsace. Ici, à Québec, invité par l’ami Pierre Jobin l’automne dernier, nous avions, encore une fois, la chance de l’avoir avec nous. Cette fois-ci, au cégep de Limoilou.
Ce chant d’amour absolument magnifique, que vous allez entendre ici, fut enregistré à Paris, au Passage du Nord-Ouest en mars 1993 par Antoine Pfirter, mixé par Sylvio Suave. Graeme travaille avec cinq musiciens : Christophe Gaillot (percussions), Régis Gizavo (voix et accordéon), Patrick Goraguer (piano et orgue), Érick Manana (voix et guitare) et Passy Rakotomalala (voix, valiha, en fait une harpe malgache, et hochet). Encore aujourd’hui, Manana et Rakotomalala, Malgaches, accompagnent toujours Allwright.
Allez, vous êtes à cuisiner vos marinades, votre confiture à la citrouille ou votre sucre à la crème, faites une pause. Et montez le son de votre ordi. Cette chanson absolue, qui vaut le coup qu’on s’attarde à chacun des mots, mérite d’occuper tout l’espace, le temps de 5 minutes, 35 secondes.
Extrait du disque Graeme Allwright live, étiquette EPM Musique, 1994, portant le numéro 983 132, dont voici en haut la page-couverture du livret.
Quel bonheur, cher Jean, que ta boîte à jouets soit un véritable coffre aux trésors! Je n’avais pas écouté Graeme Allwright depuis très longtemps et je ne connaissais pas cette fort belle traduction de la magnifique chanson de Leonard Cohen. J’ai bien sûr fait durer le plaisir et j’ai écouté les interprétations de Cohen au fil du temps. Beaucoup de douceur et de tendresse dans ces belles voix. Merci de partager tes trésors.
Ah, merci à toi, chère Lorraine. C’est si vrai que cette chanson est un véritable trésor lorsqu’on en écoute vraiment les mots. Cela dit, on la retrouve sur d’autres disques de Graeme, mais celle-ci est la plus belle. Car, même en spectacle, contrairement aux autres, Graeme fut servi ici par de véritables techniciens, au travail absolument impeccable, qui n’ont pas massacré le son. Et tu sais que Graeme est un des très rares à avoir eu la permission de Cohen de traduire de ses pièces. On retrouve d’ailleurs dans son répertoire de nombreuses chansons de Cohen offertes en français.
Oui, je sais. Leur complicité est évidente sur le site de Cohen.