Alors que Montréal est frappée par la variole, Québec ne l’est pas
Le fait est tout de même étonnant.
Un correspondant du [Quebec] Morning Chronicle demande aux docteurs Lemieux et Marsden, membres de la commission centrale d’hygiène de la province, si le germe de la variole peut se transmettre par le contact de billets de banque qui auraient passé par les mains de personnes atteintes du fléau. […]
On redouble de vigilance à Québec, pour que ne s’introduise pas parmi notre population des personnes qui auraient contracté la maladie à Montréal ou ailleurs. Les autorités ont grandement raison d’en agir ainsi, et elles ne sauraient trop surveiller l’arrivée des convois de chemin de fer et des bateaux à vapeur.
De plus, nous conseillons fortement à nos lecteurs de faire usage de désinfectants tels que l’acide carbolique, le camphre, etc., dans leurs habits et chez eux.
Le Canadien (Québec), 29 septembre 1885.
