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Le magnifique Damier de Harris (Chlosyne harrisii albimontana, Harris,S Checkerspot)

Vient un moment où on manque de qualificatifs devant la beauté de ces vivants. Comme les autres, celui-ci a ses particularités propres.

L’entomologiste Louis Handfield le dit commun dans ma région, là où il est « localisé ». Voici son habitat, tel que précisé par le scientifique :

Prés très humides ou marécageux près des bosquets d’arbres, lisières très humides des forêts mixtes ou décidues, bordures des rivières humides et des marais.

Et Handfield de rajouter :

Malgré qu’elle soit assez commune, l’espèce est très localisée sous forme de petites colonies, ne s’éloignant guère de son habitat naturel. On la trouve parfois dans de petits prés marécageux, dont la superficie est à peine plus grande que 30 mètres carrés. La période de vol de l’adulte est très courte. […] Les chenilles sont grégaires et tissent des tentes bien visibles. Shapiro (1966) note une curieuse habitude des chenilles malades ou parasitées : elle grimpent au sommet de la plante-hôte afin d’être plus visibles aux prédateurs et sauver ainsi le reste de la colonie de la transmission de la maladie.

L’observation de ce papillon chez moi est, enfin, la première. Et j’aime savoir que les chenilles malades ou parasitées s’offrent à mourir pour sauver les autres de la maladie. Tout le monde dans ce monde vivent de grandes vies. On en vient à s’y attacher, c’est certain. L’ayant connu, impossible par la suite de le larguer. On en vient vraiment à croire que nous en faisons partie.

Louis Handfield, Les Papillons du Québec, Éditions Broquet, 2011, p. 182.

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