Ne vous en prenez pas à cette Bombus ternarius (Bourdon tricolore), elle est ma protégée
Je peine à entendre les discours négatifs sur le sort des insectes sur Terre en ce moment. Hier encore, on s’y avançait à la radio, en particulier sur les abeilles, les bourdons et les hespéries.
Je ne peux causer d’abeilles, n’étant pas apiculteur, et ne semblant pas pour l’instant y en avoir dans les alentours. Mais, chez les hespéries, j’ai déjà — et nous ne sommes encore qu’en début de saison — quatre espèces d’hespéries.
L’une d’elles, abondante, présente pour la première fois cette année, l’Hespérie de Léonard, est dite « localisée » et « rare » dans ma région.
Chez les papillons, j’ai quatre Damiers argentés qu’on dit « occasionnel » dans la région. Toujours chez les papillons, il y a abondance de Tigrés du Canada, non seulement chez moi, mais dans plusieurs régions du Québec, semble-t-il.
Chez les bourdons, j’ai une abondance de celle-ci, la Bombus ternarius, appelée aussi Bourdon tricolore, et du Bombus impatiens, mâle ou femelle, dit aussi Bourdon fébrile.
Bref, je comprends qu’à l’échelle de la Terre, il y a peut-être appauvrissement, Mais je ne pourrais pas me présenter en entrevue, où que ce soit, pour nourrir un tel discours. Mon lieu est petit — quelques arpents —, mais il est la maison de vie d’un nombre bien intéressant d’espèces.
Ici, ce n’est vraiment pas la désespérance.