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Voilà l’enfant prodigue qui crie «Au secours !»

fils-prodigue

 

Chanceux, sa cause paraît dans le journal.

Une dame du nom de Mme J. Ménard est allée, hier, implorer le concours du maire Guérin, afin de rapatrier son fils unique, qui fait aujourd’hui partie de la marine de guerre des États-Unis.

Le jeune Ménard n’a que 18 ans [âge mineur à l’époque] et il disparut un jour du domicile maternel, sans que sa pauvre mère eût pu savoir ce qu’il était devenu, jusqu’à ces jours derniers, alors qu’une lettre de l’enfant prodigue annonça à sa mère que son fils vivait, mais qu’il était malheureux. L’enfant suppliait, en effet, sa mère de l’aller chercher et de l’arracher à son triste sort.

Éplorée, la mère se présenta chez le maire Guérin et, les larmes aux yeux, lui raconta son infortune.

Le maire promit de faire tout ce qui serait en son pouvoir de faire pour rendre à cette malheureuse mère son fils expatrié et il est de suite entré en négociations avec le consul américain à Montréal, afin de savoir où et à qui s’adresser pour réussir.

Le maire ne doute pas que l’enfant était mineur, le gouvernement américain ne s’opposera pas à son rapatriement.

 

La Patrie (Montréal), 1er octobre 1910.

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