Proverbes de juin
Frais mai, chaud juin, donnent pain et vin.
En juin et juillet, qui se marie, fort mal fait.
Beau temps en juin, abondance de grains.
Tonnerre en juin, année de paille et de foin.
Pluie de juin, c’est belle avoine et petit foin.
Pluie de juin n’est que fumée.
Fleur de juin n’engendre guère pépin.
C’est le mois de juin qui fait et défait le foin.
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S’il pleut à la Saint-Médard (8 juin), il pleut quarante jours plus tard, à moins que Saint-Barnabé (11 juin) ne raccommode ce qui est gâté.
Saint-Médard , grand pissard, Saint-Barnabé s’y casse le nez.
S’il pleut le jour de la Saint-Médard, le quart des biens est au hasard.
La récolte diminue d’un quart, quand il pleut à la Saint-Médard.
Quand il pleut à la Saint-Médard, si l’on ne boit du vin, on mange du lard.
Saint-Médard, planteur de choux, mangeur de lard.
Si à la Saint-Médard, de pluie, la vache est mouillée, gare à son lait de l’année.
À la Saint-Barnabé (11 juin), le seigle perd le pied.
Blés fleuris à Saint-Barnabé, présage d’abondance et de qualité.
S’il pleut le jour de la Saint-Cyr (16 juin), le vin diminue jusqu’à la tire.
S’il pleut le jour de la Saint-Gervais (19 juin), pour les blés, c’est signe mauvais, car d’iceux, la terre partie, est ordinairement périe, à cause que par encor trente jours, le temps humide aura son cours.
Pluie de Saint-Jean (24 juin) dure longtemps.
Pluie de la Saint-Jean enlève noisettes et glands.
Orages avant la Saint-Jean, ne sont pas dangereux, après, ils sont violents.
À la Saint-Jean, verjus pendant, argent comptant.
S’il pleut à la Saint-Jean, les blés dégénèrent souvent.
Qui voit une olive à la Saint-Jean, en voit mille à la Toussaint.
Saint-Pierre et Saint-Paul (29 juin) pluvieux, pour trente jours sont dangereux.
S’il pleut la veille de Saint-Pierre, la vinée est réduite au tiers.
Toujours pleure, Saint-Pierre.
Saint-Pierre et Saint-Paul sont laveurs de rues.
La Patrie (Montréal), 22 juin 1903
