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Faire faire son portrait

Dans L’Écho des Bois-Francs du samedi 5 décembre 1896, le photographe Pinsonnault s’annonce sous le titre «Le portrait».

 

Avant l’invention de la photographie, la seule manière de conserver la ressemblance de ceux avec qui on avait passé les plus beaux jours de sa vie et qu’on avait aimés, était la peinture. Mais combien pouvaient se procurer cet avantage qui était pour bien dire un luxe et le privilège des familles puissantes ? Aujourd’hui, le progrès a tout changé et mis toutes les classes de la société en moyen de se fournir ces objets si précieux.

Pour une somme modique, vous pouvez retracer et rappeler à votre mémoire votre père, votre mère, un frère, une sœur, un ami, une amie chérie, votre Mercédès peut-être !

Quel progrès ! Ne vous en privez pas.

Allez chez M. Pinsonnault à Victoriaville, c’est un artiste modèle, qui donne aux portraits tout ce fini, ce flatté des grands photographes de la ville.

Allez-y donc et n’oubliez pas d’apporter vos coupons de prime qui sont sur la deuxième page.

 

P. S. En voilà un ci-haut qui aurait eu intérêt à passer chez Pinsonnault, coupons de prime ou non. Pour une poignée de «trente-sous», ce dernier lui aurait arrangé le portrait. Et bien flatté à part de ça.

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