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L’acharné bourdon

Bourdon d’octobre

J’aime beaucoup le bourdon. Personne ne s’occupe des bourdons, dirait-on, l’insecte n’ayant jamais fait l’objet de beaucoup d’études, semble-t-il. Il n’est pas le mâle de l’abeille, mais a son entité propre.

Chez moi, le printemps venu, le voici. Et il vit toute sa vie calmement, sans aucune forme d’agressivité, et se promène parmi mes fleurs, domestiques et sauvages. Il est reconnu comme un grand pollinisateur et serait affecté par une rapide dégradation de l’environnement. Je le salue lorsqu’il passe.

Je ne suis jamais dérangé par un bourdon. C’est peut-être sa grosseur qui nous le fait craindre.  Mais n’ayez peur, il vit sa vie placide, confiant, s’activant sans jamais s’occuper de nous, heureux s’il a des fleurs à butiner.

Lorsqu’arrivent les froids de l’automne, seules les reines des bourdons s’en tirent, se terrant quelque part, dans un endroit sec, pour passer l’hiver. Les autres meurent.

Il y a deux ans, en septembre, un certain nombre de bourdons marchaient sur ma galerie avant. Je me demandais bien ce qu’ils cherchaient sur ce simple plancher de bois. Apercevant leur quête et sachant leurs derniers jours bientôt venus, je leur ai servi une assiette d’eau sucrée. Ce fut une beauté de les voir venir s’y abreuver.

En France, depuis cette année, il y a un site internet, L’Observatoire des bourdons, qui regroupe les personnes attachées à la biodiversité et se préoccupant du sort du bourdon. Cinq minutes par mois, on observe les alentours et on note la présence ou non de l’insecte chez soi. Le but est bien sûr de « prendre le pouls » du bourdon.

Qui nous dira un jour le bonheur du bourdon ?

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