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La foudre a une bien longue histoire

Voilà qu’elle frappe à nouveau.

Une nouvelle des plus tristes nous arrive de Vaudreuil.

Samedi soir, vers les six heures, une jeune fille du nom de Desrosiers partit, malgré les avertissements de son père, pour aller dans le champ traire les vaches.

Depuis un quart d’heure, un horrible orage s’était déchaîné. La pluie tombait par torrents, l’éclair sillonnait les nues. Une heure plus tard, M. Desrosiers ne voyant pas revenir la jeune fille devint inquiet et sortit à sa recherche.

Il la trouva deux arpents plus loin [117 mètres], étendue sans vie sur le sol ; elle avait été foudroyée. On peut mieux imaginer que dépeindre le désespoir de la famille en apprenant la terrible nouvelle.

Le cadavre a été transporté à la maison où une foule d’amis s’étaient rendus pour consoler la malheureuse famille.

 

Le Canadien (Québec), 7 juillet 1887.

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