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Il faut que ce soit ces oiseaux, mâle et femelle

À Saint-Hyacinthe, dans La Tribune du 6 mars 1896, Gabrielle demande :

Jeudi dernier [le 27 février], il s’est abattu ici dans les vinaigriers une volée d’oiseaux pas tout à fait aussi gros que la grive [on appelait souvent ainsi le Merle d’Amérique].

Les uns étaient gris, les autres étaient complètement rouges, d’un rouge foncé, excepté les ailes qui sont noires. Ces beaux oiseaux sont-ils passé chez vous, et par la description qui leur en est faite, les lecteurs de La TRIBUNE peuvent-ils en dire le nom ?

Gabrielle.

Chère Gabrielle, il faut que ce soit ces beaux oiseaux que vous avez vus. Les Durbec des sapins (Pinicola enucleator, Pine Grosbeak), des oiseaux qui vivent plus au nord et qui, à l’occasion, nous rendent visite en hiver. Et ils sont si peu habitués à la bête humaine qu’ils ne pensent pas que nous puissions être méchant, être un ennemi. Aussi ne nous craignent-ils pas.

Chez moi, lorsqu’ils passent quelque temps, je me réjouis, vous l’imaginez.

P. S. En novembre 2012, j’ai vécu une histoire qui m’a bien attristé au sujet de l’un d’entre eux.

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