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Le phonographe pour remplacer le sténographe

À la fin du 19e siècle, l’univers du bureau vit une véritable révolution avec l’arrivée d’une variété de machines. La personne, qui fait office de secrétaire, n’a pas le choix de s’y adapter. Ici, voici que le sténographe risque même d’être remplacé par le phonographe. C’est ce que nous apprend, dans un français laborieux, l’hebdomadaire La Tribune, de Saint-Hyacinthe, le 10 mars 1893.

Le phonographe s’emploie au même titre qu’un sténographe. Lettres, documents ou mémoires peuvent être dictés au phonographe à toute heure, n’importe où, et le plus rapidement, et le tout peut être transcrit par un moteur clavigraphe. Ces lettres, documents, etc., peuvent être dictées au phonographe exactement comme ils le seraient à un sténographe et peuvent être reproduits autant de fois qu’on le désire sur le même ton de voix employé quand ils ont été dictés et avec la plus rigoureuse exactitude.

Les avantages spéciaux de cet usage du phonographe sont tout exactitude [sic], sa commodité et son économie.

Vu la modicité du prix et à cause de la multiplicité des services qu’il peut rendre, un marchand ou un avocat, qui ne peut se payer le luxe d’un sténographe, peut maintenant avec ses lettres et documents écrits parfaitement au clavigraphe à très bas prix, sans autre trouble que celui de la diction.

Avec cet instrument chez soi, un marchand peut dicter ses lettre le matin ou le soir, en envoyant les cylindres à son bureau, il peut les avoir, à délai très court, toutes transcrites, en tout temps.

Beaucoup des maisons commerciales, très importantes, aux États-Unis, se servent régulièrement de six à dix phonographes.

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