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Aujourd’hui, sur le babillard

Chez moi, les trois dernières fleurs de l’année, des fleurs d’onagre, au bout d’une tige complètement sèche. Comme si, dans la plante, le dernier bagage de vie s’était réfugié à cet endroit, tout au bout. Un cri.

Un poisson de pierre.

Un agencement qui s’est formé par lui-même au fil de très nombreuses années.

Et une frise verticale de champignons verdâtres sur un orme mort, mais toujours debout.

Le vert est présent encore partout, mais finement, délicatement, à petites touches.

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