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Voilà la Paruline à croupion jaune

Portez attention, la Paruline à croupion jaune est de passage en ce moment. Chez moi, je l’aperçois du 11 au 30 mai, alors qu’elle remonte vers le nord; puis, du 25 septembre au 26 octobre, cette fois-ci en migration vers le sud.

Au Québec, selon les inventaires de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, elle est la paruline la plus fréquemment observée après la masquée. Présente aussi au sud du Québec, cette espèce caractéristique de la forêt boréale vit dans les bois de conifères et mixtes et consomme, dit-on, une grande quantité de Tordeuses des bourgeons de l’épinette.

On rapporte qu’elle est parmi les parulines qui volent le plus souvent d’un arbre à l’autre pour se nourrir. «C’est de la mi-septembre à la chute complète des feuilles que les populations migratrices sont les plus abondantes. On les voit alors dans les petits boisés, dans les buissons, en bordure des champs et des routes. On les voit même s’agripper aux murs et aux gouttières des maisons, inspectant chaque recoin en quête de nourriture, afin de combler leurs besoins énergétiques importants. C’est d’ailleurs à ce moment que la Paruline à croupion jaune est le plus efficace dans sa quête de nourriture.»

Au Québec, la majorité des Parulines à croupion jaune nous ont quittés avant la mi-novembre. Elles voyagent de nuit. La plupart passent l’hiver dans le sud des États-Unis, les autres poursuivent leur route.

L’essentiel de l’information dans ce billet provient de l’ouvrage Les Oiseaux nicheurs du Québec, Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, sous la direction de Jean Gauthier et Yves Aubry, Montréal, 1995. Le texte sur la Paruline à croupion jaune est de Vincent Létourneau et Pierre Lafontaine.

 

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