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Ce milieu m’a appris aussi la mort

À maintes reprises. De diverses manières. Cette abeille reposant sur les pétales d’une marguerite. Les papillons aux ailes échancrées, à la vie de cinq ou six semaines, et qui disparaissent tombant au sol de vieillesse. Mon abeille attachante a laissé sa vie ici après 40 jours. Un jeune raton laveur qui préfère mourir ici accompagné, plutôt que dans la solitude. Parfois, ce sont simplement des restes, signe peut-être du passage d’un rapace. Ou encore un jeune Durbec des pins qui tombe raide mort en se frappant dans une fenêtre-miroir. Des oiseaux partent aussi à cause de très grands froids.

Ça n’en finirait plus. Tout ce monde m’a appris la mort. Ici, il faut qu’un prédateur se soit manifesté pour que ce jeune Tamia rayé meurt couché sur le dos. Qu’est-il arrivé ?

Cette petite bête est celle qui doit affronter le plus grand nombre d’ennemis : belettes, chats domestiques, renards, éperviers ; même l’écureuil roux veut sa peau. Aussi vit-il constamment sous tension, et habituellement près de son terrier.

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