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Un nouvel espace d’observation

Ma grange s’est écrasée en février 2015. Sous le poids de la glace. Plutôt que le découragement, j’ai pris le pari d’observer comment se comporterait maintenant ce milieu.

Or, là où se trouvait la batterie, l’espace dont disposait les anciens propriétaires pour battre, en décembre, les plantes à grains, dont le blé, l’avoine et le sarrasin, ont surgi après quelques mois trois plants de Sumac vinaigrier (Rhus typhina, Vinegar-tree, Sumach), des variétés indigènes.

Cette année, hauts de quatre ou cinq mètres, deux d’entre eux produisent des panicules terminales densément couvertes de poils rougeâtres.

Marie-Victorin (Flore laurentienne, 1964, p. 391s.) écrit au sujet de cette espèce :

Le vinaigrier est un arbuste familier à tous, qui se comporte un peu à la façon d’une mauvaise herbe envahissant les terrains négligés et s’y propageant à la fois par ses graines et ses parties souterraines. Il garde quelque chose de son  origine tropicale en continuant sa croissance jusqu’à l’extrême limite, jusqu’aux gelées. Il n’a pour ainsi dire pas appris à lignifier à temps sa pousse annuelle ; aussi en hiver les extrémités des branches sont-elles toujours mortifiées sur une longueur plus ou moins grande.

Il me semble que mon ami René me disait que, tard en saison, les panicules de cette espèce de sumac font le bonheur des Merles d’Amérique et des Jaseurs boréaux. Voyons voir.

Les deux dernières images furent prises en hiver.

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